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| Chalet la Source | Cauterets Hautes-Pyrénées Commune du Parc National des Pyrénées

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Maison de charme

Pour un séjour unique
à la montagne

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Cauterets, ambiance Belle Epoque dans un écrin pyrénéen


Parce qu’on apprécie encore plus un lieu lorsqu’on connaît son histoire, prenez quelques heures pour découvrir le village fascinant de Cauterets. Véritable joyau architectural, il vous régalera les yeux et le cœur. A Cauterets, l’Histoire est partout !

« The place to be » … une ville mondaine thermale du XIXème siècle

Cauterets est le témoin de la Belle Epoque de la fin du XIXème siècle, où le tout-Paris descendait dans les Pyrénées pour « prendre les eaux » et admirer la beauté romantique des montagnes.

Les vertus thermales des eaux de Cauterets étaient déjà réputées à Paris dès le Premier Empire : au début des années 1800, Louis Bonaparte, roi de Hollande et la reine Hortense venaient y prendre les bains.

Cette notoriété auprès d'une clientèle aisée, n’a cessé de se développer durant tout le XIXème siècle ; elle s’est poursuivie au début du XXème siècle alors que nombre d’autres villes balnéaires déclinaient. Sur plus d’un siècle, d’innombrables personnalités, têtes couronnées, artistes, écrivains, hommes politiques, y sont séjourné : George Sand, Alfred de Vigny, Chateaubriand, le duc d'Aumale, Victor Hugo, Thiers, Taine, Napoléon III et Eugénie, Gabriel Fauré, Alphonse XIII, Edouard VII, Sarah Bernhardt, Maurice Chevalier, Edgar Degas, Léon Blum, Louis Berliot…


Le centre des animations : l’Esplanade des Œufs

Les Thermes César

Cette grande place était le lieu phare du Cauterets mondain de l’époque – l’endroit où il fallait voir et être vu ! Construite en 1864, elle tient ce nom étrange à l’odeur de soufre dégagée par les eaux thermales.

C’est depuis cette magnifique esplanade, prolongée par un charmant jardin public, que l’on admire le mieux l’élégance architecturale de Cauterets, le contraste entre l’urbanisme façon XIXème siècle et l’écrin naturel des sommets environnants.

Les bâtiments alentours témoignent des loisirs qui occupaient la clientèle fortunée d’antan : l’ancien Casino (aujourd’hui cinéma) où se jouaient des spectacles, le kiosque où avaient lieu des concerts, une magnifique promenade sous des arcades de style Eiffel dont le dôme provient de l’exposition universelle de 1900, et enfin un hôtel, le tout premier construit à Cauterets : l’Hôtel de Promenade devenu par la suite l’Hôtel Regina.


Hôtels monumentaux et maisons de maître

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Théâtre des célèbres fêtes des fleurs du XIXème siècle, qui se développaient à la fin du XIXème siècle dans les stations thermales des Pyrénées, le boulevard Latapie Flurin accueille les bâtiments les plus luxueux et les plus monumentaux de Cauterets. Leur confort était absolument invraisemblable pour l’époque : ascenseurs hydrauliques, eau courante à tous les étages, chauffage central, salons cossus, fumoirs...

En partant de l’Esplanade des Œufs, c’est tout d’abord l’hôtel d’Angleterre. Inauguré en 1878, c’était l’un des plus grands des Pyrénées avec 300 chambres, une salle immense sous des lustres fastueux et une grande coupole. C’est aujourd’hui une résidence pour particuliers. Son restaurant style Louis XV construit un peu plus tard en 1900, est devenu le siège du Musée 1900 où sont présentés les tenues, ustensiles et arts de la table de l’époque.

Plus loin, le Grand Hôtel Continental – lui aussi immense avec plus de 200 chambres - est une merveille d’architecture. Inauguré en 1882, il est conçu comme un palais italien avec cour intérieure, façade à cariatides et têtes sculptées - elles représenteraient les femmes célèbres de l’époque. Il a été depuis transformé en appartements.

Les maisons Flurin

La famille Flurin, dont le boulevard principal porte le nom, est une des plus anciennes de la vallée de Cauterets. Sur plusieurs générations, cette famille a marqué l’histoire cauterésienne en développant la médecine thermale et en contribuant activement au développement économique de la ville.

Vous pourrez admirer le long de l’Avenue du Mamelon Vert, deux grandes maisons construites par la famille Flurin à la fin du XIXème siècle : le Chalet des Frênes, avec ses briques et ses boiseries rouges, et Castelgayard, en pierre d’Angoulême, inspirée du Château de Pau.


Une isba à Cauterets : le Chalet Galitzine, ou chalet bleu

isbaJuste à proximité de l’Esplanade, dans le virage qui monte au Pont d’Espagne, votre attention est attirée par un étrange chalet bleu, d’inspiration slave, au charme fou bien qu’étrange dans un village pyrénéen !

C’est en 1840 que la princesse russe Galitzine achète un terrain sur la rive gauche du gave, vierge de tout édifice. La princesse y fait construire un ensemble de bâtiments, incluant une isba, prolongée par une autre maison agrémentée d’une chapelle orthodoxe et une tour de quatre étages à toit en poivrière.

L’ensemble était relié au Chalet bleu par des passerelles, désormais supprimées. La légende raconte que la princesse accueillait ses amants dans chacun des étages de la tour, ceux-ci rejoignant la villa par ces passerelles, sans aucune possibilité de se croiser !

La construction de l’Hôtel d’Angleterre quelques années plus tard, en occultant la vue sur la vallée, conduisit finalement la princesse à vendre sa propriété. Elle n’y revint jamais.


La gare : ambiance montagnarde norvégienne

gareCette construction qui est l’une des plus anciennes de la ville, est très étonnante par son allure montagnarde atypique façon décor de western.

Il s’agit d’une reproduction du pavillon de la Norvège de l’exposition Universelle de 1889, transféré et construit à l’identique début 1900 – en kit et un seulement deux mois ! - une véritable prouesse vu la taille du bâtiment.

C’est qu’il fallait amener les curistes en nombre croissant, jusqu’aux thermes alors situés vers le pont d’Espagne. Cette gare a accueilli le premier train électrique de France, un train à crémaillère qui, lentement, les menaient vers leurs soins….

Cette gare a gardé sa belle ossature métallique verte et son porche en pierre, et une marquise où se trouve une horloge qui fonctionne toujours depuis sa création.

Fermée en 1949, elle abrite aujourd’hui les bureaux de la gare routière et un théâtre. Le bâtiment est inscrit depuis 1981 au titre des Monuments Historiques.


Les Thermes de César

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Nous terminons cette visite par ces Thermes historiques, construits en plusieurs étapes au XIXe siècle. L’architecture en reprend les codes de marbre et colonnes de l’architecture romaine. À l’emplacement des Bains du Rocher, se trouvait autrefois le bâtiment des thermes dédié aux enfants, dont la façade de l’époque a été conservée.

C’est l’occasion de revenir en arrière sur l’histoire du thermalisme Cauterésien, qui a débuté bien avant cet âge d’or.


Dès le XIIe siècle, Cauterets est réputée pour ses eaux chaudes, dont les bains sont aménagés par les moines. Ses eaux sont renommées pour soigner les sciatiques, les ulcères, la goutte et même la surdité.

C’est au XVIe siècle que cette réputation grandit, et ce - déjà - grâce à l’influence d’une personnalité : Marguerite de Navarre, qui y séjournera fréquemment de 1541 à 1549.

En 1605, le Roi fait créer une surintendance générale des bains et fontaines du royaume. Plusieurs médecins intendants des eaux vont alors se succéder et étudier les propriétés thermales des eaux de Cauterets.
C’est en 1714 que Jean-François Borie écrit le premier ouvrage « La recherche des eaux minérales de Cauterets avec la manière d’en user ».

Si les qualités des eaux de Cauterets sont reconnues, son approvisionnement laisse à désirer. Les travaux d’acheminement par des canaux commencent en 1800, mais il faudra attendre le milieu du XIXème siècle, grâce à la maitrise des techniques de captage des sources, pour que leurs eaux parviennent enfin aux thermes sans perdre leurs qualités thérapeutiques.

 

Le Chalet La Source vous attend pour organiser votre séjour, et profiter pleinement de ce magnifique village. N'hésitez pas à prendre contact ! 

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